Quand on parle de “complot” ou de “théorie de complot”, on parle de quoi exactement ? Qui complote ? Contre qui ? Comment ? Pourquoi ? Pouvons-nous gagner cette guerre ? Et si oui, comment ? C’est ce que nous allons explorer dans ce live.
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Nous avons notre propre tchat
Affin d’éviter la toxicité des réseaux sociaux, j’ai mis en place notre propre tchat, pour lequel j’ai mis en place des outils pour nous protéger des bots, et rendre la vie des “trolls professionnels” compliquée. La modération est assurée par ceux qui géraient le tchat Telegram (Loulou et Neoneo), mais aussi, par tous les utilisateurs du tchat, qui peuvent signaler l’arrivée des trolls.
Rigolons
La définition du Complot
Définition lexique 2024
complot (nom masculin) (Larousse 2024)
- 1. Atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation. Synonymes : conjuration – conspiration
- 2. Résolution concertée de commettre un attentat et matérialisée par un ou plusieurs actes. Synonymes : cabale – machination
- 3. Par extension, projet plus ou moins répréhensible d’une action menée en commun et secrètement.
Déjà, selon cette définition, il y a une tonne de complots, et il ne faut pas un Bac +17 en “complotologie” pour s’en rendre compte, il suffit simplement d’observer. En Europe, l’idée des nations est en train de disparaître, pour laisser place à celle de l’Union Européenne. Ce n’est pas la volonté du peuple, comme l’atteste le referendum de 2005 :
Mais peu importe la volonté du peuple, les choix politiques ont continué sans cesse vers “plus d’Europe”. Après avoir donné les clés de la monnaie à la Banque Centrale Européenne et l’€uro, la France est en train de donner son arsenal nucléaire et son armée à l’Europe, mettant cette dernière devant ses propres intérêts.
Il y a donc clairement “atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation” qui sont mis en second plan, pour suivre la volonté d’une entité qui s’est incrusté au dessus de l’autorité étatique. De ce fait, selon la définition même du mot “complot”, Macron et ses prédécesseurs sont (ou œuvrent pour) des comploteurs, qui ont des intérêts autres que ceux de la Nation.
Mais il y a aussi une autre interprétation du mot complot :
Le sens est un peu plus “général” que la définition de Larousse. Cette version là est plus complète, et moins “politisée”.
Complots à travers l’histoire
En étudiant l’histoire, on remarque qu’il y a toujours des complots, tout au long de l’évolution de l’humanité.
À l’époque “Ouga Bouga”, quelques hommes primitifs frustrés avaient comploté contre leur chef, et l’avaient tué, pour le remplacer par un autre chef, plus guerrier, qui cherchait l’expansion pour leur permettre de trouver des nouvelles épouses et de richesses matérielles. Le “Complot” n’est pas l’exception dans un monde en chute libre. Le “Complot” semble être plutôt la norme qui a forgé l’histoire, et qui l’a emmené là où nous sommes aujourd’hui, au bord du précipice…
Pour ce qui est de l’Antiquité, il semble que l’Égypte ancienne connut nombre de révolutions de palais et d’assassinats politiques. La conjuration de Catalina (un complot politique visant la prise du pouvoir à Rome en 63 av. J.-C.), dénoncée en 63 par l’avocat et homme politique Cicéron, puis l’assassinat de César en 44 (assassinat qui est le résultat d’un complot de sénateurs romains qui se surnommaient entre eux les Liberatores), enfin le grand incendie de Rome en 64.
L’historien romain Tacite décrit l’événement comme le plus grave et violent incendie de Rome. Dès le début de son récit, il met en évidence les incertitudes sur l’origine du désastre : pur accident ou acte criminel à l’initiative de Néron.
Selon l’historien, aucune de ces mesures n’arrivait à faire taire les rumeurs sur la culpabilité de l’empereur concernant l’incendie : pour ce motif, Néron aurait accusé les chrétiens, que Tacite décrit comme une secte dangereuse et illuminée. Selon l’historien, d’abord on arrêta ceux qui avouaient, ensuite sur dénonciation de ceux-ci, beaucoup auraient été condamnés, mais, fait remarquer Tacite, pas vraiment à cause du crime incendiaire, mais pour leur haine envers le genre humain…
La civilisation médiévale est également riche en complots. Les rois de France ou d’Angleterre sont souvent arrivés au pouvoir par la violence et les manigances. Les Assassins, secte musulmane hétérodoxe, étaient réputés pour leurs attentats-suicides ( on leur en attribua même certains à tort ). Les communes, institutions nouvelles qui voyaient marchands et artisans s’unir pour échapper au pouvoir local du seigneur ou de l’évêque, furent aussitôt qualifiées de «conjurations» par l’Église comme par les grands féodaux.
La Conspiration des poudres avait pour objectif de faire exploser le Parlement britannique, le 5 novembre 1605, avec tous ses membres ainsi que le roi d’Angleterre: cet attentat politique, éventé à la dernière minute, a laissé des traces durables dans le Royaume-Uni et jusqu’à aujourd’hui. Le mythe des Illuminati, société secrète fondée en 1776 qui infiltra en partie la franc-maçonnerie et aurait déclenché la Révolution française en 1789, alimente toujours bon nombre de fantasmes. Ce mythe n’est pas pour autant dénué de bases historiques…
La période du nazisme et de la Seconde Guerre mondiale est également riche en complots divers, depuis l’incendie du Reichstag en février 1933 jusqu’à la tentative d’assassinat sur la personne du Führer en juillet 1944, menée par le colonel Stauffenberg, un complot planifié par différents officiers sous le nom de code «opération Walkyrie». Aussi, rappelons-nous du conflit mondial en tant que tel, puisque, on l’oublie parfois, l’accusation de «complot pour avoir fomenté une guerre d’agression» est le premier des quatre chefs d’accusation portés à l’encontre des dirigeants nazis survivants par le Tribunal militaire international de Nuremberg en novembre 1945.
Que dire de l’assassinat de Kennedy ? L’implication de la CIA semble assez claire, malgré les efforts des médias mainstream de le cacher. Cet assassinat a permis à Lyndon Johnson de prendre le rôle du président, et faire immédiatement un retour 180° sur les différents choix politiques de JFK. Cet assassina changea le cours des choses…
Et la guerre en Vietnam ? On en parle ? Connaissez-vous l’incident de Tonkin ? D’ailleurs, un tel évènement n’aurait jamais pu avoir lieu sous JFK, assassiné en 1963, quelques mois avant l’incident qui a déclenché la guerre en Vietnam.
“On en saura un peu plus fin novembre sur l’incident du golfe du Tonkin qui a justifié l’offensive américaine au Vietnam en 1964. Un chercheur de l’Agence nationale de sécurité (NSA), Robert Hanyok, s’apprête à publier un livre sur l’histoire de cette institution très secrète dans lequel il raconte la série d’erreurs, de fausses interprétations et de manœuvres qui ont fait croire à une agression du Nord-Vietnam et convaincu le Congrès d’autoriser le président Johnson à défendre les Etats-Unis et son allié sud-vietnamien par la force.“
Nous avons ici seulement quelques exemples, mais sur des évènements très importants, qui ont façonné le cours de l’histoire. On peu donc dire en toute connaissance de cause, que pas seulement les complots sont la norme dans l’histoire, mais que ces derniers ont canalisé l’évolution de l’humanité, pour l’emmener là où nous sommes aujourd’hui, au précipice qui a le potentiel de faire disparaitre l’humanité. En effet, la raison pour laquelle cette fois, les évènements sont “apocalyptiques”, c’est parce que nous sommes dans l’ère du nucléaire, et que nous avons le potentiel de l’autodestruction totale.
De plus, si les complots précédents ont permis à certains individus d’agrandir leur pouvoir face aux “autres”, aujourd’hui, c’est le pouvoir total sur la planète entière qui se joue. En effet, aujourd’hui, les camps qui s’affrontent sont l’OTAN contre BRICS, et à eux deux, ces entités cumulent la quasi-totalité du pouvoir mondial. Dans tous les cas, le gagnant entre ces deux entités aura le pouvoir total sur le monde entier.
Les théories de complots, outils de manipulation…
Afin que les complots puissent exister, les comploteurs ont besoin de se cacher. La meilleure façon de le faire, selon eux, c’est de se cacher aux yeux de tous. Plutôt que de cacher leur existence, ils cachent leurs véritables motivations, en les déguisant à l’opposé de ce qu’ils font. Par exemple, les pires enflures qui ont marché sur la planète, ont souvent été appelés “humanistes”, “philanthropes”, ou autres qualifications trompeuses. N’oubliez pas que le Président américain avec le plus de guerres actives, est aussi celui qui a reçu le prix Nobel de la paix…
Les comploteurs préfèrent brouiller les pistes, en créant plein de fausses. Ils sont les plus grands créateurs de théories de complot, qui inventent tout et n’importe quoi. Il existe des milliers de théories de complot… Mais pourquoi le feraient-ils ? Pour utiliser “les éveillés” pour leur complot, en canalisant leur colère. Hitler parlait du complot juif à travers le monde de la finance, et la culture. On a vu ce que ça a donné. Mais il n’y a pas que Hitler qui a utilisé cette stratégie.
Le mouvement woke est quelque chose de semblable. Il n’y a personne de plus endormi qu’une personne qui se croit “réveillée” (woke), et il n’y a rien de plus fasciste qu’un antifa. Avez-vous essayé de discuter avec leur “leaders” ? Malheureusement, cela s’applique aussi dans le milieu du “complotisme”. La majorité des théories “complotistes”, sont des bêtises qui sont là en tant que foin, pour cacher l’aiguille qui est la vérité.
On a pu même le vérifier, en étudiant le Framework DISARM, outil qui permet la manipulation d’un narratif, qui est là pour contrôler l’énergie des gens. Le narratif est là pour déterminer qui sont les “gentils” et qui sont les “méchants”, pour les yeux de l’opinion publique.
Ce cadre de manipulation des masses, est une branche du projet MK Ultra, qui avait commencé par les nazis, et qui avait été repris par l’occident, et plus précisément, les États-Unis, et leurs services de renseignement (CIA, NSA…). C’est toujours les mêmes méthodes, appliquées à des échelles différentes.
On a vu l’émergence des théories de complot et d’extraterrestres, à partir de la deuxième guerre mondiale, et la création du Complexe Militaro-Industriel occidental. Jusqu’à là, les théories de complot de l’époque, parlaient du pouvoir trop dangereux, tenu dans la mains d’une petite minorité, appelés Barons Voleurs (les Rothschild, Rockefeller, Carnegie, JP Morgan…), mais à partir de la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, les théories de complot commencèrent petit à petit, à designer de nouveaux méchants, qui viennent de l’espace…
Aujourd’hui, on sait preuve à l’appuy, que des tonnes de théories de complot, sont créés par les comploteurs, pour manipuler ceux qui se posent des questions. Voici quelques exemples du Framework DISARM :
Technique T0003 : Tirer parti des récits existants
Résumé : utiliser ou adapter des thèmes narratifs existants, les récits étant les histoires de base d’un public cible. Les récits constituent le socle de nos visions du monde. Les nouvelles informations sont comprises par le biais d’un processus fermement ancré dans ce socle. Si une nouvelle information n’est pas conforme aux récits dominants d’un public, elle sera ignorée. Les campagnes efficaces encadreront leur désinformation dans le contexte de ces récits. Les campagnes très efficaces utiliseront largement des archétypes et des méta-récits adaptés au public tout au long de leurs pratiques de création et d’amplification de contenu.
Technique T0004 : Élaborer des récits concurrents
Résumé : faire avancer des récits concurrents liés au même problème, c’est-à-dire nier l’incident d’un côté tout en le rejetant de l’autre. Pour supprimer ou décourager les récits qui se répandent déjà, il faut trouver une alternative. L’ensemble le plus simple de techniques narratives en réponse serait la construction et la promotion d’alternatives contradictoires centrées sur le déni, la déviation, le rejet, les contre-accusations, les normes de preuve excessives, la partialité dans l’interdiction ou l’application, et ainsi de suite. Ces récits concurrents permettent aux loyalistes de se protéger, mais sont moins convaincants pour les opposants et les hésitants que les campagnes construites autour de récits existants ou de récits principaux très explicatifs. Les récits concurrents, en tant que tels, sont particulièrement utiles dans le cadre de l’approche de la “désinformation en rafale”.
Technique T0005 : Distraire
Résumé : détourner l’attention vers un récit ou un acteur différent, par exemple en accusant les détracteurs de la même activité que celle dont ils vous ont accusé (par exemple, les brutalités policières).
Technique T0010 : Cultiver les agents ignorants
Résumé : Cultiver des propagandistes pour une cause dont les objectifs ne sont pas entièrement compris et qui sont utilisés avec cynisme par les dirigeants de cette cause. Des acteurs indépendants utilisent les médias sociaux et des sites web spécialisés pour renforcer et diffuser stratégiquement des messages compatibles avec les leurs. Leurs réseaux sont infiltrés et utilisés par les organisations de désinformation des médias d’État pour amplifier les stratégies de désinformation de l’État à l’encontre des populations cibles. Nombre d’entre eux sont des trafiquants de théories du complot ou de canulars, unis par leur méfiance à l’égard des gouvernements occidentaux et des médias grand public. Leurs récits, qui attirent les gauchistes hostiles au mondialisme et aux interventions militaires et les nationalistes opposés à l’immigration, sont souvent infiltrés et façonnés par des trolls contrôlés par l’État et par des informations modifiées provenant d’agences telles que RT et Sputnik. On les appelle aussi “idiots utiles” ou “agents involontaires”.
Technique T0019 : Générer une pollution de l’information
Résumé : Inonder les canaux sociaux ; générer du trafic/de l’engagement vers tous les actifs ; créer une aura/un sentiment/une perception d’omniprésence/de consensus (pour ou contre ou les deux simultanément) d’une question ou d’un sujet. “Rien n’est vrai, mais tout est possible. S’apparente à une campagne d’astroturfing.
Technique T0022 : Exploiter les récits de la théorie du complot
Résumé : Les “récits de conspiration” font appel au désir humain d’ordre explicatif, en invoquant la participation d’acteurs puissants (souvent sinistres) à la poursuite de leurs propres objectifs politiques. Ces récits sont particulièrement attrayants lorsque le public est peu informé, marginalisé ou enclin à rejeter l’explication dominante. Les récits de conspiration sont une composante importante du modèle du “tuyau d’arrosage de faussetés”.
Technique T0022.001 : Amplifier les théories du complot existantes
Résumé : Une opération d’influence peut amplifier une théorie du complot existante qui correspond aux objectifs de l’incident ou de la campagne. En amplifiant les récits de théorie du complot existants, les opérateurs peuvent tirer parti de la puissance des communautés existantes qui soutiennent et propagent ces théories sans avoir à consacrer des ressources à la création de nouveaux récits ou à la création d’une dynamique et d’une adhésion autour de ces nouveaux récits.
Technique T0022.002 : Élaborer des récits originaux sur la théorie du complot
Résumé : Bien que cela nécessite plus de ressources que l’amplification des récits de théorie du complot existants, une opération d’influence peut développer des récits originaux de théorie du complot afin de mieux contrôler et aligner le récit et les objectifs de la campagne. Parmi les exemples les plus marquants, on peut citer la campagne de désinformation Operation INFEKTION menée par le KGB en URSS dans les années 1980 pour faire croire que les États-Unis avaient inventé le VIH/sida dans le cadre d’un projet de recherche sur les armes biologiques à Fort Detrick, dans le Maryland. Plus récemment, Fort Detrick a figuré en bonne place dans les nouveaux récits de la théorie de la conspiration sur les origines de l’épidémie et de la pandémie de COVID-19.
Vérifiez par vous-mêmes en consultant les différentes techniques de manipulation des masses, cumulées dans cet “outil” qui est sensé combattre la désinformation, mais qu’en le consultant, on a l’impression qu’elle décrit plutôt les méthodes du milieu politico-médiatique pour contrôler la rhétorique. Encore une fois, la rhétorique, c’est la clé. Celui qui contrôle le narratif, contrôle l’opinion publique, et est capable de déterminer les “gentils” et les “méchants”…
Tout ceci est la raison pour laquelle nous devons faire preuve d’une humilité extraordinaire, peu importe ce que nous croyons savoir. Il y a de fortes chances à ce qu’on a du foin dans le cerveau, pas l’aiguille.
Le Pourquoi ?
On est en droit de se poser la question… pourquoi certains voudraient le contrôle total ? Cela ne peut être répondu qu’avec une approche philosophico-spirituelle, sinon, la question n’a même pas de sens. En effet, pourquoi quelqu’un qui peut déjà tout avoir, puisse vouloir encore “plus” ?
Le Trône
J’ai un ami artiste peintre, qui a écrit une histoire qui nous permet de mieux comprendre comment ces forces qui complotent dans l’obscurité, survivent à travers le temps. Dans son histoire, il y a le héros et le méchant. Le héros est présenté clairement, mais le méchant n’est pas un seul individu. Le méchant dans son histoire, c’est un trône, qui prend possession tous ceux qui s’assoient dessus. De ce fait, le méchant se manifeste à travers plusieurs personnes, qui incarnent l’intelligence du trône maléfique…
En effet, l’archétype du Porteur de Lumière a été corrompu par l’arrogance. Un humain intelligent, est constamment confronté au risque de tomber amoureux de sa propre intelligence, et finir par croire qu’il est “spécial” par rapport aux “autres”, et finit par croire qu’il serait capable d’une meilleur création que celle du Dieu Créateur. C’est ainsi que le premier homme se rebella contre Dieu… Il était roi, mais il a renversé le royaume. C’était Nimrod, le rebelle…
L’agent Smith
Voici une autre approche à la même question, celle de l’agent Smith dans Matrix. Nous avons ici un archétype destructeur, qui complote dans l’obscurité, et qui est motivé par une haine puissante, qui veut la destruction de la matrice.
Une idéologie peut traverser le temps, et survivre bien plus longtemps que son créateur humain. Certaines idéologies sont très anciennes, et sont motivés par un sentiment d’injustice, une mauvaise compréhension de la réalité.
Dans cet émission Y-Files, nous avons vu que la qualité d’une intelligence, dépend de la qualité de l’information qu’elle a ingérée pour “s’instruire”. On avait vu le cas d’une intelligence artificielle qui calculait les prix de l’immobilier :
Beaucoup d’humains subissent l’injustice tous les jours. Certains parmi eux finissent dans une colère si grande, qu’ils se tournent carrément contre le créateur lui-même. Il n’y a rien de plus dangereux qu’un croyant qui s’estime victime de la création ou du créateur, car ce dernier se met en colère contre ces derniers, et s’il tombe suffisamment dans l’obscurité, il se venge contre Dieu… Et si Dieu est omniprésent, il se venge contre tout… Et si Dieu est Créateur, il se venge sur ses plus belles créations…
Vous croyez que ce genre d’idéologies n’existent pas ? Et pourtant, aujourd’hui, cette vision contre le créateur semble être poussée massivement. Cela se manifeste dans le mouvement “Woke”, qui attaque le sacré, en donnant un droit imaginaire à tous ceux qui se rebellent contre ce qui est naturel. Cela se manifeste aussi clairement par la bouche de certains :
C’est le chant de Lucifer, le porteur de lumière qui a oublié que la lumière qu’il porte, n’est pas la sienne, mais celle du Créateur de la Vie…
Lucifer qui s’est rebellé contre Dieu, parce qu’il croyait que Dieu n’était pas “assez juste”… Cette idéologie est celle qui est décrite dans beaucoup de textes anciens, l’idéologie du rebelle.
Nimrod est l’archetype du rebelle. Le nom « Nimrod » est souvent mis en relation avec la racine hébraïque marad signifiant « se rebeller ». Il peut s’interpréter comme une première personne du pluriel (« nous nous rebellerons »). C’est ainsi qu’il a été compris dans la tradition juive qui fait de Nimrod le prototype de l’orgueil et de la rébellion contre Dieu.
Selon la tradition juive, Nimrod, le « roi-chasseur » régnant sur les descendants de Noé, eut l’idée de construire à Babel (Babylone) une tour assez haute pour que son sommet atteigne le ciel (Talmud de Babylone Avoda Zara 53b). Flavius Josèphe écrit :
« [Nimrud] peu à peu, transforme l’état de choses en une tyrannie. Il estimait que le seul moyen de détacher les hommes de la crainte de Dieu, c’était qu’ils s’en remissent toujours à sa propre puissance. Il promet de les défendre contre une seconde punition de Dieu qui veut inonder la terre : il construira une tour assez haute pour que les eaux ne puissent s’élever jusqu’à elle et il vengera même la mort de leurs pères. Le peuple était tout disposé à suivre les avis de [Nimrod], considérant l’obéissance à Dieu comme une servitude ; ils se mirent à édifier la tour […] ; elle s’éleva plus vite qu’on eût supposé. »
Antiquités juives, livre I 114-115 (chapitre IV 2-3)
Déformations et Manipulations des archétypes
Wikipédia entre en contradiction directe avec les historiens et témoins dans les écrits, selon la nature de Nimrod. Les détails comptent, car l’esprit de Nimrod, c’est l’esprit derrière LE Complot le plus ancien, qui est en train de se manifester aujourd’hui même.
Wikipédia dit que Nimrod existait après le déluge, et le présente même comme le premier des héros de l’histoire post-déluge… mais le récit Biblique change selon la période et la traduction.
Cela dit, les historiens de l’époque laissaient clairement sous-entendre que Nimrod était la avant le déluge, et il est le Créateur de la Tour de Babel.
Conclusion
Il n’y a pas vraiment de conclusion, autre que la suivante :
Dans un contexte comme celui dans lequel nous sommes, tout est fait pour nous pousser vers notre propre perdition, à travers nos croyances. Le complot, n’est pas politique, ni économique, ni rien de tout ça. Le complot concerne le maintien de l’humanité dans une chaine causale, qui nous pousse vers notre propre destruction, en répétant les mêmes erreurs encore et encore, mais avec des conséquences de plus en plus graves, à cause du développement technologique.
Il n’y a pas d’autre sortie, que par la connaissance de soi, et de notre rapport avec la nature, car les civilisations vont et viennent, mais la nature est celle qui survit toujours à la fin. C’est en se rattachant à la nature, que nous devenons des branches solides de l’Arbre de Vie. C’est en acceptant avec humilité la nature de la réalité, que nous pouvons être en Paix avec elle.
