Media Matters et la guerre de 5ème génération

Hier, Elon Musk a annoncé qu’il intentait une action en justice « thermonucléaire » contre Media Matters à la suite de la publication, jeudi, d’un rapport accusant X (Twitter) de placer des publicités pour des marques à côté de messages pro-nazis et « white-pride ».
Ce rapport a incité plusieurs grandes entreprises à retirer leurs publicités de X, notamment IBM, Disney, Apple, Amazon, Oracle, Comcast/NBC Universal et bien d’autres encore.

Dès l’ouverture du tribunal lundi, X Corp intentera une action en justice thermonucléaire contre Media Matters et TOUS ceux qui ont participé à cette attaque frauduleuse contre notre entreprise.

Journalisme ou propagande ?

Media Matters a créé 3 comptes et suivi 30 comptes similaires à ceux de l’article. Ils ont ensuite constamment actualisé la chronologie des messages (13 fois le nombre de publicités diffusées à cet utilisateur par rapport à la médiane). 50 impressions ont été diffusées sur le contenu de l’article, sur les 5,5 milliards de publicités diffusées pendant toute la journée, montre à quel point notre modèle permet d’éviter le contenu pour les annonceurs. Les données l’emportent sur les allégations.

Les captures d’écran de Media Matters montrent que des publicités @Apple ont été diffusées à côté de ce contenu.
𝕏 me dit qu’ils ont analysé leurs journaux et qu’il n’y a aucune preuve que la publicité d’Apple ait été diffusée à côté de l’un des messages de la chaîne. Cette analyse a porté sur tous les placements possibles. Le balayage a également analysé des posts situés à deux posts de distance.
Media Matters utilise-t-il de fausses captures d’écran ?

En résumé, Media Matters a créé un compte fictif pour rassembler la chronologie la plus raciste possible, puis a continué à rafraîchir son fil d’actualité jusqu’à ce qu’il obtienne des captures d’écran de publicités diffusées à côté de tweets douteux.
MM a ensuite utilisé ces captures d’écran pour cibler les annonceurs et les avertir que leurs publicités étaient promues sur des contenus racistes, ce qui a poussé ces annonceurs à se retirer de X.

Derrière Media Matters

Selon la très longue notice Wikipedia de David Brock, fondateur de Media Matters, on trouve quelques informations croustillantes:

David Brock est un consultant politique, auteur et commentateur libéral américain qui a fondé le groupe de surveillance des médias Media Matters for America. Il a été décrit par Time comme « l’un des agents les plus influents du parti démocrate »

Brock était auparavant dans une relation à long terme avec James Alefantis.

D’autres affaires similaires

Cet article prend ses sources dans l’article très intéressant écrit par The Kate Awakening:

En fait, il semble que ce soit une tactique courante des pouvoirs en place qui veulent interdire la liberté d’expression, mettre en œuvre de nouvelles lois ou supprimer des libertés, de créer secrètement le catalyseur de l’action eux-mêmes.
Un modèle d’interférence calculée s’étend au tissu même des forums en ligne, où même les fédéraux ont été pris en flagrant délit, alimentant des conversations jugées dangereuses, ce qui a finalement conduit au démantèlement complet de plates-formes entières.

Cette analyse est a contextualiser par rapport à différents sujets déja abordé dans nos émissions:

  • pressions dont nous avons fait l’objet pour ouvrir les commentaires
  • L’affaire Fact & Furious qui mettait en avant la manière dont une poignée de gens subventionnés étaient capable de créer de l’information/diffamation en se servant les uns les autres de chambre d’écho
  • Ou encore, dernièrement dans l’affaire Vinted