Un prix Nobel controversé pour les vaXXins à ARNm

Le prix Nobel de médecine a été décerné lundi à la Hongroise Katalin Kariko et à l’Américain Drew Weissman pour leurs découvertes dans le champ de l’ARN messager (ARNm) qui ont ouvert la voie aux vaccins contre le Covid-19.
Les deux chercheurs ont été distingués «pour leurs découvertes concernant les modifications des bases nucléiques qui ont permis le développement de vaccins ARNm efficaces contre le Covid-19 pendant la pandémie qui a commencé début 2020», a annoncé le jury lors de l’annonce de la récompense . «Les lauréats ont contribué au développement à un rythme sans précédent de vaccins à l’occasion d’une des plus grandes menaces pour la santé humaine dans les temps modernes», poursuit le communiqué de l’Assemblée Nobel de l’Institut Karolinska à Stockholm, en Suède.[…]
La suite de l’histoire est connue, et la vaccination de plusieurs milliards de personnes dans le monde entier à partir de la fin 2020 (avec d’autres vaccins basés sur des technologies plus «classiques», dont ceux d’AstraZeneca) a permis «de sauver des millions de vies et empêché des formes sévères de la maladie pour des millions, d’autres, permettant à nos sociétés de sortir des confinements et retrouver des conditions de vie normales», a rappelé le comité Nobel.

Le hasard, certainement…

En 1998, elle rencontre Drew Weissman, et c’est ensemble qu’ils parviennent à modifier l’ARN dans le but de tromper le système immunitaire. C’est le début d’une collaboration qui durera plus de quinze ans, et ce même après le départ de Katalin Kariko chez BioNTech, dont elle est aujourd’hui la vice-présidente.

Le grand oublié de l’histoire

À la fin des années 1980, alors qu’il était étudiant chercheur au Salk Institute for Biological Studies de San Diego, en Californie, Malone a mené des études sur la technologie de l’acide ribonucléique messager (ARNm), découvrant dans ce que Nature a décrit comme une expérience historique qu’il était possible de transférer de l’ARNm protégé par un liposome dans des cellules en culture pour signaler l’information nécessaire à la production de protéines. [Avec Philip Felgner, il a réalisé des expériences sur la transfection de l’ARN dans des cellules humaines, de rat, de souris, de Xenopus et de drosophile, travaux qui ont été publiés en 1989. En 1990, il a contribué à un article avec Jon A. Wolff, Dennis A. Carson et d’autres, qui a suggéré pour la première fois la possibilité de synthétiser l’ARNm dans un laboratoire pour déclencher la production d’une protéine souhaitée. Ces études sont reconnues comme faisant partie des premières étapes vers le développement d’un vaccin à ARNm.

Du pain béni pour les fact-checkers

Que disent les « pains à la merguez » sur les affirmations de Drew Weissman des vaxxins ARNm en 2018 ?

Un prix Nobel politique

Dans une période où la question médicale n’a jamais été autant politisée, on est à même de s’interroger sur le caractère réellement scientifique de ce prix Nobel.
En effet, pas un mot des effets secondaires, des augmentations de mortalité, des morts subites, du fait que ces produits n’empêchent ni l’infection, ni la transmission, des besoins récurrents de boosters, etc.

Ça ne serait pas la première fois que le prix Nobel est attribué pour des raisons politiques :