Révélations 3 – Robbert Kennedy Jr. et l’histoire tragique d’une famille extraordinaire

Extrait du live du 27-08-24 – « Un Kennedy aux côtés d’un président américain« 


Tout d’abord, un petit rappel

Dans cette émission, nous avions parlé d’une poigné d’hommes beaucoup trop puissants, qui avaient pris le contrôle total de l’industrie américaine dans les années 1800 – 1900. Les médias de l’époque les appelait « Barons Voleurs ». On parle d’individus comme Cornelius Vanderbilt, Edward Henry Harriman, Andrew Carnegie, John Davison Rockefeller, John Pierpont Morgan, qui à l’époque concentraient plus de richesses que la plus part des pays du monde.

Extrait de l’émission :

Dans son ouvrage de 1934 intitulé The Robber Barons : The Great American Capitalists 1861-1901 (Les grands capitalistes américains 1861-1901), Matthew Josephson affirme que les industriels appelés « robber barons » ont un héritage complexe dans l’histoire de la vie économique et sociale américaine. Dans l’avant-propos original du livre, il affirme que les barons voleurs :

« ont joué plus ou moins sciemment les premiers rôles à l’ère de la révolution industrielle. Même leurs querelles, leurs intrigues et leurs mésaventures (trop souvent considérées comme purement divertissantes ou pittoresques) font partie du mécanisme de notre histoire. Sous leurs mains, la rénovation de notre vie économique s’est poursuivie sans relâche : la production à grande échelle a remplacé le mode de production dispersé et décentralisé ; les entreprises industrielles sont devenues plus concentrées, plus « efficaces » sur le plan technique et essentiellement « coopératives », alors qu’elles étaient jusqu’alors purement individualistes et lamentablement gaspilleuses. Mais tous ces efforts révolutionnaires sont marqués du sceau du profit privé de la part des nouveaux capitaines d’industrie. Organiser et exploiter les ressources d’une nation sur une échelle gigantesque, enrégimenter ses fermiers et ses ouvriers en corps harmonieux de producteurs, et le faire uniquement au nom d’un appétit incontrôlé pour le profit privé – voilà certainement la grande contradiction inhérente d’où ont découlé tant de désastres, d’outrages et de misères. »

On avait aussi vu les liens que les Barons Voleurs avaient avec les Rothschilds :

« Quand John Pierpont Morgan est mort, ceux qui cherchaient à l’époque des informations intéressantes, étaient surpris de constater que J.P. Morgan possédait uniquement 17% de ce que les gens pensaient que c’était à lui. Le reste des 83% appartenait aux… Rothschilds. »

Cette partie de notre émission était particuliérement interessante :

« Dans le volume 49 du *Niles’ Weekly Register, on peut lire ce qui suit à propos de l’influence des Rothschild sur la haute finance internationale en 1836 :

« Les Rothschild sont les merveilles de la banque moderne. Issus de cette race poétique, antique, mystérieuse, dont nous tirons toute notre religion et la moitié de notre civilisation, nous voyons les descendants de Juda, après une persécution de deux mille ans, regarder au-dessus des rois, s’élever plus haut que les empereurs, et tenir tout un continent dans le creux de leurs mains. Les Rothschild gouvernent un monde chrétien. Pas un cabinet ne bouge sans leur avis. Ils tendent la main, avec la même facilité, de Petersburg à Vienne, de Vienne à Paris, de Paris à Londres, de Londres à Washington.
Le baron Rothschild, chef de la maison, est le véritable roi de Juda, le prince de la captivité, le Messie si longtemps attendu par ce peuple extraordinaire. Il détient les clés de la paix ou de la guerre, de la bénédiction ou de la malédiction. A quoi tout cela va-t-il mener ? La ville sainte sera-t-elle reconstruite ?
Le troisième temple va-t-il élever ses tourelles vers le ciel ? Le lion de la tribu de Juda, le baron Rothschild, possède plus de force réelle que David, plus de sagesse que Salomon. Que leur importe le littoral stérile de la Palestine ? Ils sont les courtiers et les conseillers des rois d’Europe et des chefs républicains d’Amérique. Que peuvent-ils désirer de plus ?
Nous croyons savoir qu’une belle fille de cette maison est mariée à un Américain et qu’elle a l’intention de faire de New York sa résidence permanente. La beauté de Juda n’a pas disparu et la force de la maison d’Israël ne s’est pas affaiblie. »

*Le Weekly Register (également appelé Niles Weekly Register et Niles’ Register) était un magazine national publié à Baltimore, dans le Maryland, par Hezekiah Niles de 1811 à 1848. Magazine le plus largement diffusé à l’époque, le Register était le premier magazine d’information hebdomadaire du pays et « a exercé une influence considérable sur le discours national à ses débuts ».

La domination des Rotshchilds sur les pouvoirs politiques n’était pas un secret à l’époque. Cet extrait de 1836 en est la preuve. Notre histoire s’était arreté au début du 20ème siecle. À partir de là, les Barons Voleurs avait de moins en moins d’obstacles.

La suite…

Dans ce live du 9 avril 2021, nous avions longuement parlé des banques centrales, et leur création. On commence avec la création de la Banque de France.

« Henri Guillemin – La Banque de France »Cette vidéo, initialement trouvée sur Youtube et appartenant à TF1 a vu sa diffusion interdite en France sur la plateforme… Par TF1… Les deux premières minutes suffisent…

”Le 18 mars, Thiers, son gouvernement et son administration, s’enfuient vers Versailles. Quelques jours plus tard, Gustave Rouland, le gouverneur de la Banque de France les rejoint afin de se mettre à leur service en laissant sur place à Paris, le marquis Alexandre de Plœuc le vice-gouverneur de la banque et toute son administration. Gustave Rouland s’est entouré à Versailles de régents de la Banque de France parmi lesquels on trouve le baron Alphonse de Rothschild, propriétaire de la Banque Rothschild, premier actionnaire de la Banque de France.” La Commune de Paris, la banque et la dette

C’est ainsi que les Rothschilds avaient mis la main sur le pouvoir en Europe, et ils comptaient faire la même chose aux États-Unis, avec la création de la Reserve Federale. Ce dessanimé donne une version simple, courte, mais très riche, de l’histoire de la création de la Réserve Fédérale, qui était ni « réserve », ni « fédérale » :

Les mêmes forces derrière les Barons Voleurs, étaient aussi derrière la création de la Réserve Fédérale. Dans ce contexte, il est important de rappeler une citation de Thomas Jefferson (1802), troisième président des Etats-Unis (1801-1809) :

« Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple permet un jour que des banques privées contrôlent sa monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis. » – Thomas Jefferson (1802)

Et c’est exactement ce qui s’est passé en 1929, après la création de la Réserve Fédérale, qui a pour date de naissance un certain 25 Decembre 1913. Voyons ce que cela donne sur une charte :

Avec cette opération, les Barons Voleurs ont pu consolider leur pouvoir, et ont commencé à prendre le controle de tout, y compris les institutions gouvernementales. Ils ont créé le chaos en Europe avec la première guerre mondiale, en controlant les deux camps. Ensuite, ils ont profité de la situation critique en Allemagne, pour pousser Hitler au pouvoir.

Selon John Strausbaugh, auteur du livre « Victory City, A History Of New York and New Yorkers During World War II » (La ville de la victoire, une histoire de New York et des New-Yorkais pendant la Seconde Guerre mondiale) :

« Avec d’autres banquiers new-yorkais, Lamont a contribué à la création de la Banque des règlements internationaux (BRI) située à Bâle, en Suisse. Cette banque est devenue la plus secrète de toutes les banques suisses, ce qui n’est pas peu dire.« 

« Par l’intermédiaire de la [Banque des règlements internationaux], les banquiers américains et britanniques ont entretenu une amitié quasi secrète avec leurs homologues nazis et japonais tout au long de la Seconde Guerre mondiale, alors que des milliers et des milliers d’hommes en uniforme américains et britanniques étaient tués et mutilés dans la lutte pour vaincre les nazis et les Japonais.« 

Il s’avère que six mois avant l’invasion de la Pologne par Hitler, la Chase Bank a viré 25 millions de dollars pour sa machine de guerre. Chase et J.P. Morgan n’en avaient pas fini avec leur rôle de banquiers privés d’Hitler.

« Lorsque l’Allemagne a occupé la France en 1940, la plupart des entreprises américaines ont quitté le pays. Chase et J.P. Morgan ont gardé leurs banques en France ouvertes pendant toute la durée de l’occupation. Elles ont fait des affaires avec et pour les occupants nazis, allant de la saisie des comptes des clients juifs au financement des activités brutales de la Gestapo contre le peuple français ».

De toute évidence, l’une des stratégies de croissance de Chase visait la France occupée par les nazis. Le Daily News a rapporté :

« Les relations entre Chase et les nazis étaient apparemment si étroites que Carlos Niedermann, directeur de la succursale de Chase à Paris, a écrit à son supérieur à Manhattan que la banque jouissait d’une « estime très spéciale » auprès des hauts fonctionnaires allemands et d’une « expansion rapide des dépôts », d’après Newsweek. La lettre de Niedermann a été écrite en mai 1942, cinq mois après que les Japonais aient bombardé Pearl Harbor et que les États-Unis soient entrés en guerre contre l’Allemagne.

Wall Street a parfois mauvaise presse, servant souvent de bouc émissaire aux dirigeants populistes qui cherchent à rallier les troupes contre un ennemi peu sympathique.

SOURCE

Justement, à présent, des documents ont été déclassifié, qui laissent sous-entendre que Pearl Harbor était un coup sous faux drapeau, qui allait permettre aux États-Unis d’entrer dans la guerre qui jusqu’à là, ne touchait pas le continent américain.

« Le 7 octobre 1940, quatorze mois exactement avant la tristement célèbre attaque de Pearl Harbor du 7 décembre 1941, le capitaine de corvette Arthur H. McCollum a rédigé un mémorandum recommandant au gouvernement des États-Unis de provoquer l’attaque des Japonais contre l’Amérique, ce qui permettrait à l’Amérique d’entrer dans la Seconde Guerre mondiale avec le soutien total du peuple américain. Ce mémorandum, appelé « mémorandum McCollum« , est peu mentionné dans les manuels d’histoire.« 

Petite parenthèse… Dans le film Amsterdam qui est sortie en 2022, on peu percevoir la façons que les Barons Voleurs essayaient de manipuler l’opinion publique. C’est un film très interessant.

En entrant dans la Deuxième Guerre Mondiale, les États-Unis ont eu besoin de se fournir en armement. Les Barons Voleurs qui controlaient l’industrie, ont créé l’industrie necessaire pour le faire, en construisant de nouvelles usines, ou en adaptant celles qu’ils possedaient déjà. C’était la naissance du complexe militaroindustriel qui allait devenir tellement dangereux, que le président américain Eisenhower s’est vu obligé d’en prévenir la popullation, dans un discours historique :

Après Eisenhower, John F. Kennedy est devenu Président, et il a pris très au sérieux l’annonce d’Eisenhower. Les Kennedy ne venaient pas des Barons Voleurs, mais ils étaient très riches et puissants. JFK s’est fixé comme mission de vie de combattre les agissements des Barons Voleurs… et leurs marionnettistes. Dans un autre discours hstorique, JFK a prévenu la population de ce complot contre les peuples :

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JFK a été assassiné par ceux qu’il dénonçait, et la famille Kennedy est devenue l’ennemi numéro 1 du complexe militaro-industriel. À partir de là, les Kennedy ont déclaré ouvertement la guerre, contre les leaders de ce groupe d’individus obscurs et malsains, j’ai nommé, la descendance des Barons Voleurs. Cela a eu pour conséquence un nombre important d’assassinats dans la famille Kennedy. Il y a même eu l’expression « La malédiction des Kennedy » pour montrer l’incompréhension des malheurs qui frappaient cette famille.

Alors forcément, quand on entend aujourd’hui ce qui se passe avec Robbert Kennedy Jr., on comprend beaucoup mieux pourquoi ce nom est si important, et surtout dans le contexte actuel.