
DÉVOLUTION – 3
Le 6 janvier 2021, alors que Trump convie des centaines de milliers de partisans à Washington, les événements du Capitole semblent avoir été anticipés, voire utilisés comme pièce d’un plan plus vaste. Le mouvement Antifa, infiltré depuis des mois dans les manifestations et considéré comme une menace terroriste par l’administration Trump, aurait été sous surveillance rapprochée, notamment par le NCTC dirigé par Christopher C. Miller, un fidèle allié de Trump. Le chaos du Capitole, déclenché avant même la fin du discours de Trump, aurait servi à empêcher légalement toute contestation du vote de certification, à discréditer les partisans de Trump et à justifier une répression renforcée. Cependant, la chronologie et certaines actions ciblées montrent que Trump aurait délibérément laissé faire pour piéger ses opposants, en récoltant des preuves et en cadrant les événements dans un contexte de sécurité nationale. En parallèle, des décrets présidentiels comme le 13848 sur l’ingérence étrangère ont permis d’ouvrir des voies d’action militaires en cas de compromission du système électoral, rendant possible une riposte institutionnelle en dehors des circuits traditionnels. L’armée, selon cette logique, serait alors la seule force légitime restante pour restaurer l’intégrité constitutionnelle du pays.