En 1979, Jacques Attali publiait *L’Ordre cannibale*, où il évoquait une médecine complice d’un capitalisme transformant la vie en marchandise et l’homme en « robot-cannibale », annonçant même une « révolution autour du cannibalisme ». Deux ans plus tard, il devenait conseiller du président français. Des médias comme *Le Monde* ou *Le Point* ont depuis relayé des articles explorant le cannibalisme sous un angle culturel ou historique, banalisant selon certains un sujet pourtant morbide. Ces éléments nourrissent l’idée que certaines élites, loin d’être irréprochables, pourraient entretenir des penchants profondément immoraux, donnant du crédit aux accusations visant l’« État profond ».