Cette semaine, on a eu cet article qui essayait de parler de comment la France contre-attaque la « propagande Russe » sur les réseaux sociaux.

Dans l’article, on peut lire ceci :


En seulement 2 paragraphes, ils ont réussi à confirmer tout ce qu’on dit depuis longtemps sur le Complexe Industriel de la Censure.
Et on avait parlé aussi de la branche française du Complexe Industriel de la Censure :
Il s’agit là de quelques exemples, mais on a longuement abordé le sujet.
Qui est Marie-Doha Besancenot ?
L’article de l’Express nous dit : « En ces premiers jours de juillet 2025, Marie-Doha Besancenot, la nouvelle conseillère à la communication stratégique du ministre des Affaires étrangères… »
Mais qui est Marie-Doha Besancenot, et d’où sort-elle ?
Dans nos nombreuses vidéos, nous avions vu que derrière ce Complexe Industriel de la Censure, c’est l’OTAN qui tire les ficelles. Pourquoi on parle de ça ?
Marie-Doha Besancenot était la secrétaire générale adjointe de l’OTAN pour la diplomatie publique de septembre 2023 jusqu’à mars 2025. La division Diplomatie publique (PDD) s’attache à promouvoir l’image de l’OTAN dans le monde entier et à gagner le soutien du public aux opérations et aux politiques de l’Alliance.

La secrétaire générale adjointe de l’OTAN, Marie-Doha Besancenot, rejoint le cabinet du ministre des affaires étrangères et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial…
…En poste depuis septembre 2023 à l’OTAN, alors dirigé par le contributeur du FEM, Jens Stoltenberg, Marie Doha Besancenot a auparavant travaillé pour Allianz, le groupe d’assurance membre du Forum économique mondial (FEM)…
…Elle a été la plume du Premier ministre François Fillon, également contributeur du FEM, et a travaillé au ministère de l’Économie sous la direction de Thierry Breton…
…Issue du programme Young Leaders des instituts Aspen, présidé par Daniel R. Porterfield, autre figure affiliée au FEM, elle incarne un parcours typique de l’élite transnationale formée dans les cercles d’influence économique et politique…
…Elle est la fille de Bertrand Besancenot, ancien ambassadeur de France à Doha, proche de Valéry Giscard d’Estaing – ex-président français et membre du groupe Bilderberg… Bertrand Besancenot a évolué dans les sphères diplomatiques connectées aux groupes Lagardère et Dassault, membre du FEM. Depuis 2017, il occupe le poste de conseiller diplomatique du gouvernement, sous la présidence d’Emmanuel Macron, autre contributeur actif de l’agenda 2030 du Forum économique mondial.
En réalité, son rôle à l’OTAN était un peu plus que juste de soigner l’image publique de l’institution…
À l’échelle internationale, l’Otan se dote d’outils pour analyser les attaques informationnelles et pouvoir riposter. Marie-Doha Besancenot, secrétaire générale adjointe de l’Otan pour la diplomatie publique, nous explique pourquoi elle a créé un groupe de travail (task force) dédié aux menaces informationnelles, en 2024.
- Qu’est-ce que la task force Countering Information Threats1 de l’Otan ?
Marie-Doha Besancenot : Ma division a pour mission de proposer des messages au secrétaire général de l’Otan. Pour cela, nous avions besoin d’une équipe capable de comprendre et d’analyser l’environnement informationnel. J’ai donc créé cette task force il y a un an et demi, trois semaines après mon arrivée, pour pouvoir analyser les narratifs hostiles que nous détectons et alerter en temps réel. Ses objectifs : détecter, traquer, signaler les menaces contre l’Otan dans le champ informationnel, et s’appuyer sur ces données pour proposer des réponses politiques. […]
- Comment fonctionne-t-il ?
Chaque semaine, cette task force se réunit pour mettre en lumière des points d’attention dans le champ informationnel. Nous regardons ce qu’il s’y passe grâce à nos outils, s’il y a des faits saillants. Nous décidons des thématiques que nous souhaitons garder sous surveillance et anticipons celles qui pourraient émerger. Nos collègues du renseignement peuvent nous aider à déterminer si l’amplification d’une thématique dans la sphère informationnelle se double d’incidents dans les sphères physiques et cyber, ou s’il s’agit juste d’une excitation de la twittosphère, par exemple. Les regards croisés de tous ces analystes, avec leurs différents mandats et outils, nous permettent de prendre du recul par rapport à ce que nous analysons dans l’espace informationnel. Nous savons alors quel est le degré d’urgence pour alerter nos dirigeants politiques et les scénarios de réponse que nous privilégions. […]
- Quels outils utilisez-vous pour veiller le champ informationnel ?
Nous nous concentrons sur les mentions de l’Otan, c’est-à-dire les débats et discussions qui ont trait à l’Alliance. Pour cela, nous utilisons deux types d’outils. Les classiques : ceux de social listening2, utilisés notamment par les entreprises, avec lesquels nous procédons à une veille fondée sur des mots clés. Pour connaître la réputation de l’Otan, nous regardons le nombre de mentions, la langue employée et la teneur du message. Ce sont des éléments quantitatifs qui nous donnent des indications sur les questions suivantes : qui parle de nous ? Qui mène la conversation ? Nos éléments sont-ils dominants ?
Nous disposons aussi d’outils de screening3 de l’environnement informationnel, intégrant de l’intelligence artificielle. Ces instruments reproduisent, de manière virtuelle, les conversations sur les réseaux sociaux. Ils proposent une cartographie des acteurs, regroupés en fonction de leurs interactions en temps réel. Nous observons qui produit des narratifs sur l’Otan, et la manière dont ces derniers voyagent d’un groupe à un autre. Ces outils de big data4 photographient en temps réel l’ensemble des réseaux sociaux, y compris Telegram, et 110 millions de sites internet chaque jour. […]
- Avez-vous un exemple de campagne de rectification contre des narratifs hostiles ?
En nous fondant sur les enquêtes d’opinion, nous avons identifié l’an dernier qu’une partie de la population bulgare affichait une dégradation dans sa perception de l’Alliance. Nous avons donc souhaité réexpliquer les missions de l’Otan dans ce pays, réaffirmer sa mission défensive et mettre en avant les raisons d’être fier de son appartenance à l’Alliance. Nous avons produit un documentaire historique sur l’adhésion du pays à l’Otan, diffusé à la télévision. C’est un exemple de campagne sur le temps long, sur un média qui touche les séniors, plutôt que l’instantanéité des réseaux sociaux. Il est important de choisir les canaux de diffusion les plus appropriés.

Nos salutations aux ouvriers de l’OTAN qui regardent cette vidéo.
Les Influenceurs qui collaborent
L’article de l’Express continue : « Elle poursuit une méthode mise en place avant son arrivée. Depuis des mois, son ministère et les Armées ont pris langue avec des influenceurs. Louis Duclos (62 000 abonnés), spécialisé dans « l’analyse géopolitique » et « Le Zelenkyste » (32 000 abonnés), ancien collaborateur d’élu sous pseudonyme, en font partie. « Le Quai nous envoie des éléments pour nous aider à vérifier une information. Parfois, il nous demande si on a vu telle ou telle fake news, pour voir si l’on peut réagir sur nos comptes », explique ce dernier. Le Quai d’Orsay est convaincu que cette collaboration – non rémunérée – avec des influenceurs spécialisés permettra de toucher un public hors d’atteinte. « Il faut expliquer que nous sommes dans une guerre hybride, où l’adversaire cherche à ruiner notre moral et à nous désorganiser complètement », observe Stéphane Bouillon, ancien patron du secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN). »

Tout d’abord, je dois être d’accord avec l’observation de Stéphane Bouillon, ancien patron de la SGDSN…

Vous vous rappelez du Framework DISARM ? On en avait looonguement parlé…

Alors regardons ensemble la Technique T0002 qui se trouve dans ce protocole de manipulation :
T0002 : Organiser les citoyens autour de messages favorables à l’État. Coordonner des groupes rémunérés ou bénévoles pour diffuser la propagande de l’État.
C00029 Créer un faux site web pour diffuser un contre-discours et contrer à travers des produits physiques
C00030 Développer un contre-discours convaincant (basé sur la vérité)
C00031 Diluer le discours principal – créer plusieurs permutations, cibler / amplifier
C00082 Vérification sur le terrain comme réponse automatisée à la pollution
C00084 Modifier les discours de désinformation et les rediffuser

Conclusions
Malheureusement, nous ne pouvons pas partager le reste de l’article (partie payante), mais le sujet tourne autour des différentes méthodes que l’État pratique dans cette « guerre hybride ». En gros, ça parle de « l’armée numérique » et des « soldats digitaux » qui œuvrent pour l’État, confirmant tout ce qu’on disait sur les trolls en ligne, les comptes « cyborg », etc.
Mais ce sont les deux premiers paragraphes qui décrit le mieux l’essentiel du « missile » qu’ils se sont tiré dans le pied.
En gros, on apprend que Marie-Doha Besancenot a créé une Taskforce pour l’OTAN, qui surveille, analyse, et donne une image de l’ensemble des réseaux sociaux et des médias, pour mieux choisir les « cibles » à contrer. Ensuite, elle quitte l’OTAN pour entrer au gouvernement en tant que « conseillère à la communication stratégique du ministre des Affaires étrangères », et c’est elle qui gère l’interaction avec les « influenceurs » qui collaborent avec l’État, pour leur donner des cibles à contrer.
Avec ces informations, nous avons la confirmation de l’implication directe de l’OTAN sur le complexe industriel de la censure, et de l’utilisation sans scrupules du Framework DISARM par l’État Français lui-même. Cela valide le fait que l’État français ne travaille plus pour les français, mais pour l’OTAN, qui est une institution internationale (pensez globalisation, etc).
Le Complexe Industriel de la Censure est bien réel, et la branche française semble vouloir mener la « dance » avec l’UE, alors qu’aux États-Unis, les choses vont dans la direction inverse :
Déclaration du Vice-Président des États-Unis :
— A.D.N.M (@adnm_live) December 5, 2025
"Des rumeurs circulent selon lesquelles la Commission européenne infligerait une amende de plusieurs centaines de millions de dollars pour non-respect de la censure. L'UE devrait soutenir la liberté d'expression au lieu d'attaquer… https://t.co/Qy4I5jKqZB
Déclaration du Vice-Président des États-Unis : « Des rumeurs circulent selon lesquelles la Commission européenne infligerait une amende de plusieurs centaines de millions de dollars pour non-respect de la censure. L’UE devrait soutenir la liberté d’expression au lieu d’attaquer les entreprises américaines pour des futilités. »
