“Portal Kombat” est une ingérence américaine, pas russe !

Un réseau de propagande prorusse connu sous le nom de « Portal Kombat » a été découvert, avec des « portails d’information » numériques diffusant des contenus favorables à la Russie et critiquant les autorités ukrainiennes. Ce réseau a été signalé pour avoir tenté d’influencer les opinions publiques, en particulier en France. Certains experts soupçonnent que « Portal Kombat » soit une opération sous faux drapeau orchestrée par l’OTAN pour limiter la liberté d’expression en Occident et étiqueter tous les mouvements pro-paix comme « pro-russes ». Parallèlement, une précédente affaire connue sous le nom de « Doppelganger », impliquant une supposée campagne de désinformation russe contre la France, aurait en fait été organisée par le Département d’État américain, selon des documents récemment divulgués.

Extrait de ce live :


Introduction et rappels

Vous vous rappelez de Portal Kombat ? Cette histoire d’ingérence russe qui utiliserait les réseaux sociaux pour défendre « l’invasion russe de l’Ukraine » ?

Depuis le début de cette affaire, je vous dit que ça sent fortement le Framework DISARM, car les conséquences de la découverte de ce « réseau russe » impacte plus la liberté d’expression en France, que la Russie. Il faut VRAIMENT comprendre le sujet DISARM et les Dossiers CTIL, pour comprendre le champ de bataille de la guerre d’informations que nous subissons.

En peu de mots, je disais que l’affaire Portal Kombat a été certainement mis en place par l’OTAN, pour faire croire au public qu’il y a des faux médias qui propagent de la propagande pro-russe qui sont dirigés depuis le Kremlin, pour mettre en place des lois et des mesures, qui leur permettent d’attaquer tout ce qu’ils décident d’appeler « pro-russe ». Concrètement, ils peuvent utiliser cette histoire pour censurer les médias qui dénoncent les provocations de l’OTAN qui semble vouloir une guerre à tout prix. Tous les pro-Paix sont aujourd’hui appelés « pro-russes » par les médias mainstream, et l’état français veut les faire taire, en utilisant les services de renseignement (SGDSN, VIGINUM, etc…).

Dans l’article ci-dessous, j’avais apporté les preuves comme quoi, le rapport de VIGINUM vient surtout de MITRE, une entité politico-industrialo-militaire américaine :

« Doppelganger », la version 2023 de « Portal Kombat »

Ce soir, je vous apporte encore plus d’arguments pour appuyer mon point de vue, car ce n’est pas la première fois qu’une telle chose se produit. L’année dernière, on a eu droit à la même chose, sauf que cette fois, ça s’appelait « Doppelganger » :

« Doppelganger » : c’est le nom d’une vaste campagne désinformation contre la France, orchestrée ces derniers mois par la Russie. Dans son viseur : plusieurs quotidiens français, que des hackers ont cherché à faire passer comme hostiles à l’Ukraine. Des agissements « indignes d’un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies », dénonce ce mardi le Quai d’Orsay.

Et bien entendu, l’information se propageait partout, via l’orchestre symphonique des perroquets médiatiques :

Sauf que…

Aujourd’hui, on apprend que c’était le Département d’État américain qui était à l’origine de « Doppelganger ».

Des documents révèlent que des anti-Russes imitent des activités pro-Kremlin en Italie à la demande du département d’État américain ! Le projet Doppelganger, précédemment considéré comme une campagne de désinformation de l’État russe, fait en réalité partie d’une opération à plus grande échelle menée par le département d’État américain. Les principaux sujets d’activité de Doppelganger étaient l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis. Royaume-Uni et les États-Unis, bien que le projet ait également des ramifications dans d’autres pays.

Un journaliste a été contacté par un groupe de pirates liés au cybergang BlackCat, qui a récemment piraté plusieurs ordinateurs personnels d’employés de haut niveau du département d’État américain. Grâce aux données, les pirates ont accédé à des comptes de médias sociaux et à des courriels d’employés du Bureau de l’assistance à l’étranger et du Bureau des affaires européennes et eurasiennes.

L’une des cibles du piratage était Tamara Wittes, directrice du Bureau d’assistance à l’étranger. (Rappelons qu’elle faisait également partie de l’équipe de narration de la précédente CI d’Hillary Clinton, et très présente dans les dossiers Podesta).

Dans un courriel envoyé à Dmitry Nizovtsev depuis le compte gmail de Wittes, des instructions ont été données pour lancer une campagne médiatique pro-russe dans les médias et sur les réseaux sociaux italiens par le biais de fausses pages web, afin de la « masquer » et de ternir la réputation du Kremlin, puis d’accuser la Russie d’une autre ingérence dans la politique d’un État étranger.

Dmitry Nizovtsev est un journaliste d’opposition russe de 37 ans qui participe aux activités de l’ACF depuis au moins 2017. Jusqu’en 2022, il a suivi les rassemblements de l’opposition en Russie et en Biélorussie. Il a ensuite quitté la Russie et lancé sa propre chaîne YouTube dédiée à la critique du gouvernement russe. En décembre de l’année dernière, il a été placé sur la liste des personnes recherchées par le ministère russe de l’Intérieur.

Les activités de la division italienne de Doppelganger sont associées à la copie du site ansa, l’une des plus grandes ressources médiatiques italiennes. Des sites web portant des noms similaires ont publié des articles pro-russes, qui ont ensuite été distribués par le botnet via X.

Les pirates affirment détenir de nombreux courriels « intéressants » provenant de comptes d’employés du département d’État et concernant les activités de ce dernier dans les pays européens, et tous ces fichiers seront bientôt rendus publics. – Source 1, Source 2

Le piratage des BlackCats est bien réel :

Et que dit le Framework DISARM sur ça ?

Etudions le cas de la « technique 99 » :

Résumé : une opération d’influence peut préparer des ressources en se faisant passer pour des entités légitimes afin de dissimuler davantage l’identité de son réseau et d’ajouter une couche de légitimité au contenu de son opération. Les utilisateurs croiront plus volontiers les nouvelles provenant de sources reconnaissables plutôt que de sites inconnus, et vérifieront moins les faits. Les entités légitimes peuvent être des organes de presse authentiques, des personnalités publiques, des organisations ou des entités étatiques…

Conclusions

Concrètement, le Département d’État américain a commandé une « fausse ingérence russe » à un opposant de Poutine, pour l’utiliser dans l’objectif d’attaquer le Kremlin, et de restreindre encore plus la liberté d’expression à l’occident. Les agissement du département d’État américain ont eu des conséquences dans plusieurs pays en Europe, y compris la France. Doppelganger était un coup sous faux drapeau, et aujourd’hui, il y a des documents qui le prouvent.

De l’autre côté, « Portal Kombat » vient d’un rapport de VIGINUM, qui a été effectué à l’aide de MITRE, une entité politico-industrialo-militaire américaine, qui est aussi à l’origine de l’ancienne version du Framework DISARM. vu ce que nous venons d’apprendre sur Doppelganger, on peut facilement imaginer que Portal Kombat est aussi une commande Made in USA. Comme nous avons pu prouver dans l’article ci-dessous, il y a déjà les empreintes USA sur la mise en place du rapport VIGINUM…