
DÉVOLUTION – 6
CrowdStrike apparaît comme un acteur central dans plusieurs affaires liées aux élections américaines. Engagée par le Comité National Démocrate via Perkins Coie en 2016, l’entreprise a imputé à la Russie le piratage des serveurs du DNC sans preuves vérifiables et a contribué à alimenter le narratif du RussiaGate et du SpyGate, malgré des conflits d’intérêts évidents. Les analyses indépendantes ont suggéré que les données du DNC provenaient d’une copie locale plutôt que d’un piratage, pointant vers Seth Rich, assassiné peu après. En 2020, CrowdStrike a été associée à la sécurisation des infrastructures électorales aux côtés de Dominion, avec un rôle direct dans les logiciels installés sur les machines de vote. L’affaire du piratage de SolarWinds, attribué à un État-nation, a pu viser à accéder aux données liées aux élections et à CrowdStrike ; certains avancent que le CyberCom américain pourrait en être à l’origine pour documenter la fraude. L’entreprise est ainsi décrite comme impliquée dans la manipulation des deux scrutins présidentiels et liée à la couverture institutionnelle par le FBI et la NSA.